Le rôle de la recherche dans le soutien à la crevetticulture
Dès les années 70, la France a été un acteur important de la recherche en crevetticulture grâce à ses installations du Cenre Ifremer du Pacifique, à Tahiti et en Nouvelle-Calédonie.
Une vingtaine d'espèces de Pénéides a été testée avant de retenir les 3 élevées sur nos côtes (Penaeus japonicus, Litopenaeus stylirostris et Litopenaeus vannamei).
Actuellement, la plupart des programmes sur la crevette ont été regroupés au Laboratoire Aquacole de Nouvelle-Calédonie, territoire où se trouve la majorité des élevages. Le laboratoire de Tahiti apporte son soutien pour la recherche en immunologie et en pathologie.
Si les épizooties virales ont épargné les élevages de Nouvelle-Calédonie, des mortalités saisonnières sont toutefois constatées, associées à des bactéries. En collaboration avec les aquaculteurs et différents partenaires scientifiques français et étrangers, un programme de recherche a été lancé pour trouver des solutions du côté de la zootechnie et de l'amélioration génétique, le programme Défi Santé Stylirostris (DESANS).
A côté d'une activité de surveillance zoosanitaire, plusieurs actions de soutien et d'accompagnement sont menées pour le développement de la filière crevette. Elles se traduisent notamment par des expérimentations in situ spécifiques et par l'apport d'une expertise technique (quarantaine, nouveaux projets, bases de données).